( Par Alioune Badara Sarr)
Le gouvernement du Sénégal a pris la ferme décision de retirer les cars rapides et Ndiaga Ndiaye de la circulation d’ici la fin de l’année.
Le gouvernement du Sénégal a pris la ferme décision de retirer les cars rapides et Ndiaga Ndiaye de la circulation d’ici la fin de l’année.
L’annonce a été faite par le directeur du comité exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) au cours d’une réunion de renouvellement des instances d’un groupement d’intérêt économique (GIE), à la chambre de commerce de Dakar.
L’information a atterri au grand public à travers le directeur du conseil exécutif des transports urbains de Dakar qui en a fait l’annonce au cours d’une réunion à la chambre de commerce de Dakar. Une décision qui n’a pas manqué de susciter des commentaires et surtout de provoquer l’ire des transporteurs.
En effet, cette décision n’est pas du goût des transporteurs qui redoutent des milliers de pertes d’emplois. «Nous sommes sceptiques. L’Etat qui dit s’investir dans la promotion de l’emploi, risque de créer d’autres chômeurs. Car dans les lieux où sont établis les ‘cars rapides’ et les cars ‘Ndiaga Ndiaye’, il y a des emplois directs et indirects», se défend Abdourahmane Fall, responsable d’un syndicat de transport routier. Dans ce sillage, les acteurs du transport routier préconisent un dialogue qui implique tous les acteurs sous la supervision de l’Etat et des bailleurs garants du projet en vue de lister tous les problèmes et d’apporter des correctifs. «Un pays ne peut pas se construire sans dialogue. Les transporteurs de l’Aftu doivent s’assoir et discuter avec leurs employés» conseille El Hadji Aw. Il convient ainsi de rappeler qu’une telle décision n’est pas une première au Sénégal.
