Le forum d’affaire Sénégal-France à été ouvert officiellement à Dakar ce mercredi 10 mai 2023 par le représentant du ministre de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimententaire, monsieur Pape Malick Ndao. L’objectif de ce forum organisé par l’ambassade du Sénégal en France et de celle de la France au sénégal, en relation avec BpiFrance et le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) international, est de recueillir et poser les véritables problèmes autour du financement de l’agriculture au sénégal avec un groupe d’entreprises françaises.
Quarantes (40) entreprises françaises ont été dépêchées au sénégal pour s’entretenir avec le monde agricole, surtout le monde des affaires autour de l’agro-alimentaire et voir quel peut être la part de ces entreprises françaises. En effet, lors du sommet des chefs d’états sur la souveraineté alimententaire organisée au mois de janvier, le Sénégal avait présenté un compact s’élevant autour de 1592 milliards. Cette somme aurait été financée en partie par la Banque africaine de Développement (BAD) pour un montant d’un million d’euros. C’est dans ce cadre que le Sénégal, renseigne monsieur Ndao, est entrain de chercher d’autres partenaires pour le financement restant. » c’est un honneur pour nous d’avoir reçu un groupe d’entreprises françaises qui vont voir comment participer dans le financement de ce compact que le chef de l’Etat a présenté en janvier 2023″ a lancé le représentant du ministre.
Il a tenu également à rappeler que l’objectif du Sénégal est d’arriver à une souveraineté alimententaire à l’horizon 2028.pour cela des efforts auraient été fait. Monsieur Malick Ndao d’ affirmer ansi que depuis 2012, le Sénégal a obtenu des productions records dans toutes les spéculations, mais aussi, que le ministère de l’agriculture a reçu un financement historique et inédit pour la campagne agricole qui s’élève à 100 milliards de francs cfa. C’est donc passé de 40 milliards à 100 milliards de 2019 à 2022. Cependant il ne passe pas sous silence les manquements qui requièrent de nouveaux défis notamment, le défit de la conservation et celui de la transformation. Pour le représentant du ministre de l’agriculture, le Sénégal doit alimenter ses industries locales en matières premières et trouver le manque en terme de financement « nous voulons être autosuffisant ou souverain sur les produits de base (riz, maïs, lait, viande, et poisson). Nous avons 1592 milliards à rechercher. Le secteur privé national et international va d’abord jouer un grand rôle, et ensuite l’Etat et les exploitants » a-t-il conclu.
Alioune Badara SARR
