Atelier de validation de la politique de la revue annuelle conjointe 2023 : Le ministre de la famille présente son bilan

L’adoption de la Loi N°2022-10 du 19 avril 2022, relative au Système national de planification (SNP), consacre le caractère obligatoire de la tenue de la revue annuelle conjointe (RAC) du Plan d’actions prioritaires du plan Sénégal émergent (PSE). C’est dans ce cadre que le ministère de la famille a organisé ce vendredi 12 mai 2023. , un atelier pour valiser la revue annuelle de son département. A l’occasion de cet atelier, madame Fatou Thiané Gueye a rendu compte des réalisations obtenues à la tête de son ministère.

 

La revue annuelle conjointe est organisée chaque année par le département ministériel, pour rendre compte des performances réalisées et des difficultés enregistrées afin de proposer des mesures correctrices allant dans le sens de l’atteindre des objectifs fixés dans le Plan d’actions prioritaires du plan Sénégal émergent. C’est pour le ministre de la femme, un évènement très important qui reflète son engagement à se conformer à ces orientations. L’édition de la RAC de cette année s’est déroulée dans un contexte, rappelle Mme la ministre, marqué par la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires accéléré et ajusté (PAP 2A), et la préparation de la formulation du Plan national de développement (PND) et de son plan d’actions prioritaires (PAP 2024-2028). ‘’Ainsi, elle permettra de dresser les progrès de l’année 2022, marquée par une inflation mondiale et un ralentissement économique international’’. Malgré cela, poursuit madame Fatou Thiané Gueye, des résultats significatifs ont été enregistrés dans quatre (4) programmes, notamment, le programme famille -genre, le programme enfance, le programme autonomisation éco des femmes, le pilotage, la coordination et la gestion administrative.

Dans chaque programme, de nombreuses luttes ont abouties à des résultats parmi lesquels, la lutte contre les discriminations à l’égard des femmes et des filles, et les violences basées sur le genre (renforcement des capacités de plus de 1000 acteurs institutionnels et communautaires, et la prise en charge de 2323 victimes de violences), le ministre de la femme a également souligné l’importance de la mise en place du Allô 16, une plateforme nationale de signalement et de prise en charge des femmes et enfants victimes de violences. Elle est revenue également sur les réalisations dans le domaine de l’inclusion sociale avec le programme de transfert socio-monétaire communément appelé bourse économique. Le renforcement des capacités de plusieurs femmes et jeunes filles dans les métiers de l’agro-alimentaire, de l’élevage, de la pêche, de l’artisanat, de l’audiovisuel, de l’informatique, et surtout de la gestion managériale à travers les mécanismes de financement, à savoir le Fond National de crédit Femmes et le Fond entrepreneuriat féminin, ainsi que le PADEF 2I, qui ont permis, ajoute-t-elle, de financer 1326 projets, en impactant soit plus de 4163 femmes et jeunes filles réparties sur tout le territoire national. Au terme de l’exposition de tous ces résultats obtenus, madame la ministre a dégagé des perspectives en prenant en compte des mesures correctives. Elle a notamment déclaré qu’un rapport sera lancé très prochainement dans le cadre du processus d’évaluation de la stratégie nationale de protection de l’enfant, dans la perspective d’amélioration de la gouvernance et des performances du secteur. « Dans un souci de favoriser la dynamique de performance, les défis majeurs exigent une approche globale axée sur la famille avec un paquet de services intégrés au profit des différentes composantes. D’une part, renforcer les impacts des interventions au niveau de la prise en charge de la petite enfance en matière de protection, mais également des femmes et des groupes vulnérables ; pour aussi d’autre part, accélérer l’autonomisation socio-économique de toutes les couches qui composent la famille » a-t-elle affirmée, avant d’inviter tous les acteurs à poursuivre les efforts collectifs et individuels pour relever les défis qui interpellent.

Alioune Badara SARR

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