Karim Méïssa Wade et «les candidats spoliés» reunis au sein du FDPEI reçoivent une délégation de la CEDEAO

Le Front Démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) composé de candidats spoliés de leurs droits et du candidat Karim Méïssa Wade (écarté injustement pour bi-nationalité), a reçu le lundi 12 février 2024, une délégation du Parlement de la CEDEAO, conduite par son Président, M. Mohamed Tunis SIDIE.

La délégation de la CEDEAO s’est donnée pour mission de rencontrer les acteurs politiques pour avoir leur lecture de la situation politique actuelle du Sénégal.

Le Front démocratique a exprimé à la mission toute sa gratitude pour l’intérêt que la CEDEAO porte à la Paix et à la stabilité de notre pays. Il a ensuite exposé à la délégation les griefs qu’il formule contre le conseil constitutionnel qui a opposé une fin de non recevoir à tous les recours de tous les candidats, alors qu’il lui était largement possible de traiter ces recours dans les délais du calendrier électoral.

Ainsi des millions de citoyens ont parrainé des candidats qui ont été par la suite rejetés injustement par le conseil constitutionnel. Ces électeurs se voient privés par ce fait de leur droit constitutionnel de voter librement pour leur candidat préféré le jour du scrutin.
Plus grave, près d’un million de personnes ont été déclarés inexistants au fichier alors qu’ils détiennent leur carte d’électeur. Nous refusons systématiquement que tous ces Sénégalais soient rejetés d’une élection aussi importante pour des raisons qui ne relèvent aucunement de leurs responsabilités. Nous exigeons aujourd’hui plus qu’hier qu’ils soient remis dans leurs droits avant quelque consultation électorale que ce soit.

Nous avons ensuite expliqué à la délégation notre indignation devant tant de mépris de certains médias internationaux vis-à-vis du Sénégal et de son peuple. Il est vrai que la soumission et les rapports de domination séculaire ont pu faire croire que tout notre peuple est aux ordres. Nous rejetons fermement les propos discourtois voir insultants qui ne sont pas adressés au pouvoir en place mais au pays tout entier. Comment un élu d’un parlement, que des assaillants ont assiégé pour empêcher les élus de décompter des votes, peut-il exciper son statut pour faire des injonctions au parlement Sénégalais ? Comment peut-on prétendre être un pays ami et partenaire du Sénégal et annoncer l’imminence d’une guerre civile ou appeler quasi explicitement à un coup d’état militaire en se basant sur ses propres fantasmes ?

Notre Front démocratique a affirmé à la délégation du Parlement de la CEDEAO que nous sommes confiants qu’il n’y aura ni coup d’état militaire ni guerre civile dans notre pays. Nous réglerons nos différends dans la paix et la stabilité en nous appuyant comme d’habitude sur les ressorts inestimables de notre grand peuple. Nous espérons que nos
« amis » qui font de l’ingérence intempestive et malveillante nous laisseront travailler pour conserver la Paix et la Stabilité de notre pays.

Nous avons enfin remercié le parlement de la CEDEAO pour l’initiative d’une telle mission consistant à accompagner le Sénégal dans ce que, eux mêmes estiment comme étant “une crise politique qui ne peut avoir qu’une solution politique” dans la concertation entre les forces vives de la nation sénégalaise.

Fait à Dakar le 12 Février 2024.

Laisser un commentaire