Nous allons vers un mois de mars assez mouvementé au Sénégal, si l’on y prend garde. La pauvreté et la précarité ont atteint un niveau insupportable qui risque de plonger notre pays dans une situation chaotique durant le mois de ramadan. Depuis leur accession au pouvoir en mars 2024, en lieu et place d’un recrutement, les nouvelles autorités se sont distinguées par des séries de licenciements et de rupture de contrat, aggravant du coup le taux du chômage au sein de la population. Où sont les solutions longtemps évoquées par Ousmane SONKO, actuel Premier Ministre ?
Pendant ce temps, le Président Bassirou Diomaye FAYE et l’ensemble de son Gouvernement vivent dans un luxe très impressionnant, face à leurs compatriotes qui ne savent plus à quel saint se vouer. C’est comme si nous sommes dans un Sénégal, avec de nouveaux riches et des citoyens devenus plus pauvres. Et, pourtant, les tenants actuels du pouvoir avaient fait rêver la population pour accéder à la Magistrature suprême. Aujourd’hui, après plusieurs mois de règne, la déception est la chose la plus partagée. Donc, il y a vraiment de quoi avoir peur pour notre cher Sénégal.
En vue de prévenir une telle situation pouvant engendrer une présidentielle anticipée au Sénégal, même en cette année 2025, les nouvelles autorités doivent œuvrer pour l’unité des cœurs et des esprits, puis faire en sorte que le peuple retrouve sa cohésion sociale. Aussi, l’union des toutes les forces vives est d’autant plus nécessaire pour que nous puissions relever les défis qui nous interpellent. Attention, le parti PASTEF et ses alliés ne pourront jamais résoudre les problèmes des populations. Le Sénégal nous appartient à tous et ils ont bien intérêt à comprendre cela.
Les images de la honte qui ont déjà fait le tour du monde, concernant notre jeunesse se bousculant pour rejoindre l’Espagne, constituent un échec pour ce nouveau régime. Que l’on se dise la vérité. Et, les propos du chef de l’Etat, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE sur la triste situation économique du pays, ne font que renforcer le désespoir chez les populations. Les mauvaises récoltes pour cette hivernage 2024 vont pousser les paysans à l’exode vers les zones urbaines où le chômage règne en maître. Nous avons l’obligation d’unir nos forces avant qu’il ne soit tard.