Son Excellence, Monsieur le Président de la République , le parlementaire de la majorité Monsieur Guy Marius Sagna, s’est offusqué de train de vie de nos dirigeants. Je m’associe à ce député qui a fait de son mandat un sacerdoce et non une sinécure.
El effet , M le Président , la situation de » quatrième sous -sol » de notre pays, devrait s’accommoder d’une rationalisation des dépenses publiques par le truchement de le réduction drastique du train de vie de l’Etat.
Le leadership par l’exemple : une diète au sommet de l’État .
La réduction de moitié des salaires du Président , du Premier ministre , des ministres, des directeurs des sociétés publiques parapublics et autres Agences.La réduction du nombre souvent pléthorique des conseillers et ministres conseillers de la Présidence et de la Primature. Le caractère hybride du poste de ministre conseiller à qui on accorde les avantages substantiels de la fonction ministérielle , mais qui n’a pas de département et ne siège pas au Conseil des ministres.Le » Djoubanti » prend ici tout son sens. Pour l’Assemblée Nationale à qui vous voulez faire jouer un rôle plus important durant votre magistère , la réduction de 8 à 4 pour les postes de vice- présidents, l’instauration d’une prime de session en remplacement du salaire mensuel pour les élus de la représentation nationale s’inscriveraient entre autres dans la dynamique d’un Parlement de rupture.
Par ricochet , elle permettrait de résoudre la lancinante question de l’absentéisme de certains députés.
M. Le Président , pour illustration, le Parlement français dispose de quatre vice- présidents pour plus de cinq cent députés. Notre assemblée nationale a 8 vice- présidents pour cent soixante cinq députés.
Monsieur le Président il ya une antinomie entre le discours officiel d’une situation financière désastreuse et le traitement (salaire , indemnité , privilèges et autres émoluments) de dirigeants qui ont pour mission de servir le peuple, à qui on demande de se serrer la ceinture et qui vit au quotidien les affres d’une conjoncture difficile.
Monsieur le Président, votre prédécesseur M. Abdou Diouf, avait pris des mesures allant dans ce sens , pour pallier aux conséquences d’une économie alors sous ajustement structurel des institutions de Bretton Woods.
Ces mesures de rationalisation et de coupes budgétaires, seraient provisoires , dans l’optique de lendemains meilleurs avec les revenus tirés de l’exploitation et de l’optimisation de nos ressources pétrolières , gazières et minières.
Ce dont nous ne doutons point, car vous avez fait de la bonne gouvernance un cheval de bataille avec votre tryptique , Djoub, Djoublou, Djoubanti.
Monsieur le Président de la République, le peuple sénégalais souverain vous a doublement plébiscité en Mars et Novembre 2024. Exprimant ainsi son adhésion , sa confiance , mais surtout son immense espoir en la coalition Diomaye 2024.
Nous terminons notre propos, par cette invocation du Prophète MOUSSA aleyhi waw salam : » Ô mon DIEU, élargi ma poitrine et délie ma langue afin que je sois compris par mon peuple « .
En ce mois béni de Rajab finissant , nous prions ALLAH swt pour que vous soyez toujours compris par votre peuple !.
