18 septembre 2024

Communiqué: L’Alliance Pour la République sabre le régime Diomaye-Sonko

Mesdames, messieurs les journalistes, chers invites, chers camarades,nous vous remercions de votre présence et vous souhaitons au nom du Président de l’Alliance Pour la République (APR) M. Macky Sall, des membres du SEN, des responsables et militants du Parti et des alliés, la bienvenue à cette conférence de presse

Permettez-nous, avant d’entamer la conférence de presse d’observer une minute de silence, pour nous recueillir devant la mémoire de nos compatriotes qui ont peri en mer et sur les routes, ces dernières semaines

Mesdames et Messieurs,

La rencontre d’aujourd’hui nous offre l’occasion, avant d’en arriver aux questions qui ne manqueront pas de nous être posées, de vous entretenir de notre compréhension des enjeux et défis pour notre pays le Sénégal, à la suite du Message à la nation délivré par le Président de la République le 12 septembre 2024 Le Sénégal, modèle de référence, de paix sociale et de stabilité traverse l’un des pires moments de son histoire démocratique.

En effet, après les ignobles actions tendant à baillonner la presse nationale avec des méthodes de redressement fiscal inhumaines, le couple présidentiel Sonko-Diomaye continue inlassablement de bafouer la Constitution, de piétiner les lois de la République.

En tant que gardien de la Constitution, garant du fonctionnement des Institutions, le Président de la République, piégé par son Premier ministre multiplie les fautes politiques et les atteintes graves à la constitution.

Les violations en série de la Constitution ont débuté par le soutien malheureux apporté à son Premier ministre dans sa médiocre décision de ne pas procéder, conformément à la Constitution, à sa Déclaration de Politique Générale (DPG), restant ainsi, fidèle à ses habitudes de mépris et de désinvolture à l’égard des institutions constitutionnelles et des valeurs républicaines.

Mais le plus affligeant, ce sont les artifices minables utilisés pour museler l’institution parlementaire et la mise en œuvre souveraine de son agenda des travaux.

Cette crise institutionnelle entre l’exécutif et le législatif, provoquée, voulue et entretenue par le Président de la République avait pour seul dessein de bloquer I’Institution parlementaire, d’éviter à Ousmane Sonko, le face à face avec les députés, dans le cadre d’une motion de censure.

Voilà une stratégie bien ridicule d’évitement des responsabilités constitutionnelles et de confinement des règles édictées par la constitution de la République.

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