18 septembre 2024

Concurrence : Au Maroc, la France et l’Espagne croisent le fer sur le terrain des infrastructures

Après avoir cédé du terrain face à Pedro Sánchez, Emmanuel Macron s’est rattrapé en actant le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. De quoi contrarier les ambitions de l’Espagne, qui lorgne de juteux marchés dans les infrastructures et dans l’énergie au Maroc.

 

Après plusieurs mois de négociations et de reports, le verdict est tombé : c’est le groupement constitué du français Egis, de son compatriote Systra et du marocain Novec qui rafle le contrat d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour les infrastructures de la ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech.

 

Un marché de près de 1,4 milliard de dirhams (130 millions d’euros), qui était aussi convoité par l’espagnol Ineco, qui avait fait une offre financière inférieure à celle d’Egis.

 

Ordinaire à première vue, ce contrat ferroviaire illustre pourtant la grande compétition qui se joue entre Paris et Madrid.

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