Le leader de Pastef, Ousmane SONKO a été condamné à deux ans fermes pour corruption de la jeunesse. Le verdict, rendu ce jeudi par la chambre criminelle, a fait l’objet de plusieurs réactions dont celle de Khalifa Sall.
L’ancien maire de Dakar estime que le Sénégal devrait en finir définitivement avec ces » dérives qui soulèvent de sérieuses questions quant à l’intégrité de la démocratie. Il regrette ainsi, la transformation de la justice en un outil de manipulation. Pour Khalifa Sall, ce procès serait une manœuvre judiciaire pour éliminer un adversaire politique. « La condamnation de Ousmane SONKO à deux ans de prison ferme, malgré l’acquittement pour les faits de viol et menaces de mort, est une nouvelle manœuvre judiciaire dont le but ultime est de perpétuer le processus d’élimination d’adversaires politiques. »
Dans le procès du leader du parti Pastef, l’ancien maire de Dakar dénonce, fermement, ce qu’il qualifie de parodie de justice et appelle à la mobilisation de tous les citoyens pour le respect du droit et des valeurs démocratiques.
Alioune Badara SARR