Ce lundi 7 octobre 2024, le Sénégal a eu l’honneur d’accueillir la cérémonie d’ouverture de la deuxième consultation sur la Convention de l’Union africaine visant à éliminer les violences à l’égard des femmes et des filles. L’événement, présidé par Maïmouna Dieye l’officiel , Ministère de la Famille et des Solidarités , a rassemblé divers acteurs clés et partenaires engagés dans la lutte contre les violences de genre.
Cette rencontre revêt une importance capitale dans la poursuite des efforts du Sénégal et de l’Union africaine pour renforcer les stratégies de lutte contre les violences faites aux femmes. En s’adressant aux participants, Madame Dièye a souligné l’engagement indéfectible du pays à protéger les femmes et les filles, affirmant que cette mission est au cœur de la vision éclairée du Chef de l’État.
Le choix du Sénégal pour accueillir cet événement d’envergure témoigne de sa position stratégique dans la lutte continentale contre les violences faites aux femmes. Madame Dièye a exprimé sa satisfaction quant à l’importance de cette consultation, qui s’inscrit dans une dynamique collective visant à renforcer les mécanismes de protection et à promouvoir l’égalité des sexes à travers le continent africain.
Ce rassemblement marque une étape cruciale dans la mobilisation des États membres de l’Union africaine, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux pour discuter et élaborer des solutions efficaces. Les participants s’engagent à échanger des expériences, à partager des bonnes pratiques et à élaborer des stratégies communes pour combattre les violences basées sur le genre.
Cette consultation s’inscrit également dans le cadre de la campagne de l’Union africaine dédiée à l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles, une initiative qui vise à sensibiliser les gouvernements et les populations sur cette problématique cruciale.
Le Sénégal, en tant que pays hôte, continue de jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre les violences de genre, tout en mettant en avant les enjeux de solidarité et de responsabilité collective face à ce fléau. L’événement du 7 octobre est donc une occasion inestimable de redynamiser les efforts et de renouveler l’engagement des États membres à éradiquer les violences faites aux femmes et aux filles sur le continent africain.
Dans un contexte où les violences basées sur le genre restent une problématique préoccupante, cette consultation s’avère essentielle pour favoriser un dialogue constructif et promouvoir des actions concrètes et durables.
Ouragan/ Le Soleil