Journée nationale de l’huître : Le Sénégal cherche l’agrément de l’UE pour l’exportation de ses produits ostréicoles.

Journée nationale de l’huître : Le Sénégal cherche l’agrément de l’UE pour exporter en l’Europe ses produits ostréicoles.

En marge d’une cérémonie dédiée à la célébration de la Journée nationale de l’huître qui s’est tenue à Dakar ce Jeudi 27 avril, le directeur des industries de transformation de la pêche, Abdoulaye Diouf a fait savoir que le Sénégal était à la recherche d’un agrément lui permettant d’exporter ses produits ostréicoles vers le marché de l’Union européenne (UE).

‘’L’huître est un produit halieutique adoré en Europe, d’où la nécessité de réfléchir aux possibilités pour le Sénégal de répondre aux exigences et normes qualité du marché européen […] Le Sénégal travaille dans ce sens avec l’aide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ainsi que d’autres partenaires. On ose espérer que d’ici à 2025, le Sénégal aura un dossier conforme aux exigences du marché de l’UE’’, a confié M. Diouf.

L’huître est un produit halieutique adoré en Europe, d’où la nécessité de réfléchir aux possibilités pour le Sénégal de répondre aux exigences et normes qualité du marché européen’’, a-t-il ajouté, estimant que les exportations vers l’Europe vont générer une plus-value pour le Sénégal.

Selon lui, le Sénégal exporte vers l’UE annuellement un volume de 200.000 tonnes de produits halieutiques, pour un chiffre d’affaires d’environ 200 milliards de francs CFA. En termes de recettes générées, les exportations de produits halieutiques occupent la première place des ventes du Sénégal à l’étranger.

La directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Sène pour sa part, s’est réjouie de l’aide de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, en matière de modernisation des méthodes de production et de commercialisation de l’huître. Le Sénégal dispose selon elle, d’environ 300.000 hectares de mangroves, qui sont des espaces naturels de reproduction des huîtres.

 

C’est pourquoi elle regrette la faiblesse de cette filière : « Le Sénégal a un énorme potentiel dans cette filière ostréicole dominée à 90 % par des femmes. Malheureusement, cette filière n’est pas encore assez valorisée et a quelques faiblesses, notamment dans la commercialisation des produits finis.’’ a-t-elle souligné.

 

Le pays bénéficie du soutien de cette agence onusienne, dans le cadre du projet Fish4ACP, qui, selon Mme Sène, permettra au Sénégal de mieux valoriser le potentiel naturel de la filière huître et de la fonction socioéconomique de la pêche.

 

Robert Gouantoueu Guei, le coordinateur du bureau de la FAO en Afrique de l’Ouest, s’est réjoui de la célébration, depuis 2002, de la Journée nationale de l’huître.

Alioune Badara SARR

 

 

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