Il y’a une semaine, Babacar Justin N’diaye plaidait à travers Ouragan pour une protection de Hussein Habré dans un contexte de coronavirus où l’ancien Président Tchadien courrait le risque d’une éventuelle contamination. Il semble que ses préoccupations ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.
Babacar Justin N’diaye fonde son opinion sur le fait que le Sénégal et autres pays ouest-africains ont fermé souverainement leurs frontières terrestres et aériennes sans une démarche ou procédure validée par la CEDEAO. Pourtant l’une des dispositions majeures ou emblématique de la Charte de la CEDEAO assure et garantit la liberté de circulation des biens et des personnes. Aujourd’hui, l’aéroport AIBD est fermé aux avions et passagers maliens au nom de la pandémie du coronavirus qui est un cas de force majeure assimilable à une guerre généralisée.
Poursuivant son raisonnement, il ajoute que si le prisonnier Hissène Habré a un malaise, il sera escorté par des gardes vers une clinique. Des gardes sénégalais susceptibles de le contaminer.
Les défenseurs des droits de l’homme et Reed Broody n’ont pas négocié l’indépendance du Sénégal en 1960. Personne ne plaide en faveur de la libération de Hissène Habré mais en faveur de la résidence strictement surveillée. Laquelle est une forme de protection de l’homme Hissène Habré fait -il savoir en conclusion
