Merci Monsieur le Président de la République, pour l’extraordinaire qualité de votre discours à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. Pour un coup d’essai ce fut absolument un coup de maître. Autant dans le fond que dans la forme le discours fût magistral. Tout en restant dans les principes fondamentaux de la diplomatie sénégalaise , vous avez su néanmoins imprimer une touche particulière qui a forcé l’admiration.
Toutefois, seul bémol : l’omission du fléau de l’immigration irrégulière qui décime notre continent dans sa frange juvénile en l’engloutissant dans les profondeurs abyssales de la Méditerranée , et l’égarement dans l’infinie étendue du désert nord-africain. Sujet brûlant, qui se pose avec acuité.
Le boycott du sommet de la francophonie, pose un acte diplomatique qui annonce la rupture , l’affirmation et la Libération de toute attache à l’égard d’un symbole de la politique d’assimilation de l’ancienne métropole française.
L’affirmation identitaire de votre régime, à travers la polygamie du couple, le culte et le respect des anciens, le port avec fierté de l’habit africain, la sacralisation sans ambages de nos valeurs religieuses, tout celà , augure d’un changement de paradigmes.
Suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale et la convocation de nouvelles élections législatives le 17 novembre 2024, l’enjeu politique crucial pour le nouveau régime est l’impérieuse nécessité de disposer d’une majorité qualifiée pour appliquer le programme pour lequel les sénégalais vous ont accordé leurs suffrages. Le peuple est dans l’expectative et attend de la prochaine législature qu’elle soit celle d’une rupture. Une assemblée dotée de pouvoirs accrus lui permettant de contrôler l’action gouvernementale, d’auditionner les membres du gouvernement, les directeurs des sociétés nationales, de prendre l’initiative des lois.
Cependant le préalable, c’est le choix d’hommes et de femmes compétents, bien outillés pour mener à bien leurs missions de représentation. Nous avons bon espoir que les sénégalais dans la foulée du plébiscite de la présidentielle du 24 mars 2024, vous donneront une majorité parlementaire. Avec le premier ministre comme tête de liste, vous disposez d’un atout de taille.
Magued Wade rédacteur en chef ouragan
President du Mouvement Patriotique pour la Citoyenneté et le Développement (MPCD)