Jugé pour diffamation, faux et usage de faux et injure publique, le sieur Ousmane Sonko était absent du tribunal ce lundi 8mai devant un parquet où Mame Mbaye Niang, ses avocats et le procureur de la république, ont demandé la confirmation de la décision du Premier juge et une réforme surtout sur le quantum de la peine, pour reprendre ce dernier.
En effet, les avocats du ministre Mame Mame Niang disent ne pas comprendre pourquoi le premier juge n’a pas retenu l’injure publique, et le délit de faux en écriture en ce sens que pour eux, la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur. M. Bakhoum convoque cependant l’article 261 du code pénal qui prévoit une peine de trois (3) mois à deux (2) ans d’emprisonnement. Il requiert ainsi deux ans d’emprisonnement dont un an ferme et demande que la décision soit publiée dans les quotidiens le soleil, l’observateur, le quotidien, walf quotidien, et sud quotidien.
Le procureur de la République estime que l’élément factuel est indiscutable en ce sens que monsieur Sonko accepte la diffamation en affirmant que c’était un lapsus. Ce pendant ce que demandent les avocat de la partie civile, en conformité avec monsieur Ibrahima Bakhoum, c’est d’infirmer l’injure et de prendre en compte le faux et usage de faux car après l’accusation de Ousmane Sonko, disent-ils, l’inspection générale d’état à été saisi et ils s’est avéré qu’il n’y avait pas de rapport. « le leader de Yewwi as kan wi aurait alors fourni (2) deux clés USB qui renvoyaient à des articles des sites internet Seneweb et sanslimites. Ce qui est pour monsieur Ibrahima Bakhoum, incontestablement un délit de faux et usage de faux. Selon lui on parle diffamation par voie de conséquence. C’est une conséquence autrement dit, du faux et faux et usage de faux. L’injure également poursuit-il, est une infraction distincte. Pour lui, il faut tenir en compte toutes ces infractions. Le procureur de la République termine par faire un rappel en ces termes:, ‘ »en tout lieu et en toute circonstances, on est tenu par la loi,… Et d’ajouter, : » C’est notre responsabilité d’assurer le rôle qui nous est assigné »
Alioune Badara Sarr