À l’instar des grandes villes du monde, Dakar vient de se doter d’un Centre national de Vidéosurveillance. Le Centre fonctionne avec un parc de plus de trois cents caméras Dôme, avec une fréquence minimale de douze images, par seconde, requise pour l’enregistrement des flux vidéo, issus de caméras installées.
Les Services de sécurité, police et gendarmerie, ont, désormais, à l’œil, le citoyen, grâce au déploiement intense du réseau de la télésurveillance qui couvre l’ensemble des rues et routes de la capitale. Les quelque 300 caméras installées à travers Dakar sont désormais opérationnelles.
Ce Centre national de vidéosurveillance centralise l’action de vidéosurveillance réalisée à l’échelle du territoire national. Il sert de centre des opérations, pour faciliter la gestion, par le Gouvernement, des crises ou des effets des catastrophes naturelles ou autres affectant une région du pays. Depuis plusieurs mois, des fonctionnaires de la police ont été envoyés en France, en Chine et aux Etats Unis, pour y être formés sur les outils de dernière génération.
La Commission de protection des données personnelles (Cdp) est mise à profit pour identifier les installations privées et permettre l’accès aux différents terminaux. Cette coopération permettra aux techniciens du Centre d’avoir, à temps réel, les données dans chaque secteur. Au-delà, les citoyens se verront contraints d’appliquer les instructions de la loi portant création de la Cdp.